Dans une dynamique où l’immobilier paraît de moins en moins accessible du fait de l’augmentation des prix et où les aides à l’achat sont en baisses, les établissements financiers remettent en place des accords permettant de prolonger la longévité des crédits immobiliers (jusqu’à 35 ans). De plus, les établissements financiers proposent notamment d’autres aides telles que proposer des taux intéressants sur 25 et 30 ans pouvant aller jusqu’à 1.35%.
Ceci dans l’objectif d’aider les primo-accédants dans leurs démarches, notamment pour ce qui est de protéger leur solvabilité.
Pour donner un ordre d’idées, en 2015 la différence entre un crédit immobilier sur 25 et un crédit immobilier sur 30 ans pouvait atteindre jusqu’à 1 point d’écart, sois 3% sur 25 ans et 4% sur 30 ans… Le prolongement de temps des crédits immobiliers rendait impossible l’accroissement de l’emprunt, mais aussi la diminution de mensualité qui pouvait être supérieure sur 30 ans que sur 25 ans, ce qui pour résumer atteignait u
n coût plus important de 70 % pour le prêt. Ce faisant en 2018, l’écart a énormément diminué voir complètement disparu dans un établissement financier.
Néanmoins cela peut en effet effrayer de contracter un crédit immobilier sur 30 ans, c’est compréhensible, mais il faut savoir que des particuliers qui contractent un prêt ne vont probablement pas le mener à terme. C’est pourquoi, à cette échelle de taux d’amortissement, le remboursement du capital est bien plus rapide, et pour cause cela augmente la sécurité dans le cas d’une revente rapide.
Voyons ça de manière plus concrète en reprenant les faits dans une situation réelle. Si un primo-accédant en 2015 s’adonnait d’un crédit de 200 000 € sur une durée de 30 ans à un taux atteignant les 4%, il aurait dû rembourser sa banque de 19 100 € en 5 ans, ce qui implique qu’il devrait encore à sa banque 180 900 €. Alors que si cela arrivé en 2018 avec un crédit immobilier ayant un taux de 1,35%, il ne devrait que 172 000 €. Sois 8 000 € de moins.
De plus, selon cette situation si l’emprunteur acquéreur du bien se trouve en revente contrainte 5 ans après, il y aurait eu un problème. En effet, avec un crédit immobilier sans apport et que le financement du bien est inclus à 180 000 € avec 20 000 € de frais correspondant à l’acquisition du bien, le créditeur se trouverait dans l’impossibilité de rembourser la banque si son achat a gardé sa valeur de 180 000 €… Ce qui dans le cas de 2018 n’arriverai pas grâce à ces taux qui sont faibles, quand bien même le bien aurait pris une plus-value cela ne poserait pas problème, cela permet ainsi de protéger la banque mais aussi le créditeur.